La pintura de la "Grotte du Graal" modificada clandestinamente
Al igual que el Ecce Homo restaurado por Cecilia Giménez pintado en uno de los muros de la iglesia del Santuario de Misericordia de la localidad zaragozana de Borja, restaurado hace apenas un año, nuestros vecinos de Montreal han querido emular la gran hazaña y se han puesto manos a la obra buscando también un protagonismo en la escena de la restauración del patrimonio.

Miedo da, que las próximas restauraciones no vayan en ésta dirección, y que más pronto o más tarde se sepa quien ha sido el nuevo artífice para que sea catapultado también a la fama como lo ha sido Cecilia Giménez.
Estoy empezando a pensar, que el oficio de restaurador es uno de los oficios a tener en cuenta próximamente, visto lo visto, y que generar los desastres y aberraciones más arriesgadas puede ser muy interesante.
"Nous évoquions, dans la Gazette ariégeoise du 26 juillet, la résolution du mystère de la "grotte du Graal" située sous le site du château de Montréal-de-Sos, à Auzat. La peinture (des croix, un cercle, une épée, des gouttes...) que l’on trouve à cet endroit célèbre dans les milieux ésotériques, certains y voyant des liens avec le Graal, les cathares, les templiers, voire même avec l’Egypte antique !

En haut les ruines de Montréal de Sos et la grotte du graal au dessous
La dernière campagne de fouilles
archéologiques en date, menée en juin dernier par Florence Guillot et son équipe, a levé le voile sur ce mystère : attestant de la présence d’un lieu de culte chrétien, d’une véritable église sous le château et qui a été utilisée au moins jusqu’au XVIIe siècle, l’archéologue et historienne concluait : "L’épée peinte est d’une forme postérieure à celles du Moyen-Age ; et ces peintures avec des croix, à moins de 10 mètres d’un lieu de culte... Il n’y a rien d’ésotérique là-dedans, mais des peintures chrétiennes qui font partie de cette église castrale d’époque début XVIe-début XVIIe".
Une découverte qui, visiblement, n’a pas refroidi l’ardeur de certains. Ainsi, en cette fin d’été, "à un moment où la fréquentation ésotérique du lieu est la plus importante", note Florence Guillot, un ou plusieurs individus ont entrepris de donner, clandestinement, un nouvel éclat à cette peinture victime des outrages du temps. Le cliché pris par l’historienne il y a quelques jours montre un ensemble "neuf", le ou les auteurs ayant toutefois pris quelques libertés : "des croix ont été rajoutées, les gouttes sont en rouge alors qu’elles étaient noires, le fond jaune n’existait pas... Par ailleurs, il n’y a que cette peinture qui a été modifiée, pas les autres ; c’est celle qui intéresse les "usagers ésotériques", ça signe un peu l’acte..."
Ce n’est certes pas la première fois que la peinture est ainsi modifiée : entre le premier relevé effectué par l’abbé Pouech en 1852 et les observations faites aujourd’hui, "on voit par exemple que des rayons ont été ajoutés au cercle, de façon assez récente, pour lui donner l’apparence d’un soleil", note l’historienne.
La peinture selon le relevé d' A. Glory (ouvragre réédité par la SP)
Reste que cette "rénovation" clandestine constitue un acte de dégradation du patrimoine - on ne sait pas encore si la mairie d’Auzat, propriétaire de tout cela, va porter plainte. Mais sans doute l’auteur restera inconnu - à moins qu’il demande des droits d’auteur sur son "oeuvre".
On notera que l’octogénaire espagnole qui avait entrepris de restaurer une peinture religieuse dans la ville de Borja pour un résultat à tout le moins étrange, a d’abord suscité l’hilarité des uns et la colère des paroissiens locaux... avant que le résultat de sa restauration, diffusé mondialement via Internet, n’attire plusieurs dizaines de milliers de visiteurs - payants - dans l’église. Et dans le même temps, la restauratrice devrait désormais percevoir des droits d’auteur sur toute utilisation de l’image !
Photo (par Florence Guillot) : la peinture sur une paroi de grotte sous le château de Montréal de Sos - à gauche, son état au début de l’été ; à droite, ainsi qu’elle apparaît depuis quelques jours."
Montréal de Sos
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